Berceuse pour les lambeaux, 2022


Video performance made for the festival Art Soutterrain 2022: Voix Résilientes.
Video by Gui B.B.
Curated by Caroline Douville.

"Une berceuse pour les lambeaux" is an invented incantatory ritual unfolding in the form of a self-inflicted live tattoo accompanied by a very long experimental lullaby with folkloric tones sung a cappela. The song's lyrics poetically address the omens of a coming climate apocalypse, the eco-anxiety that follows, and the imaginary possibilities prefigured by the ruin of this world. The tattooed drawing is a sigil, a graphic spell inspired by Chaos Magick prepared from the lyrics of the song and casted by the wound inflicted during the tattoo action.



Français: Perfomance vidéo réalisée dans le cadre du festival Art Soutterrain 2022: Voix Résilientes.
Vidéo par Gui B.B.
Commissarié par Caroline Douville.

«une berceuse pour les lambeaux» est un rituel incantatoire inventé se déployant dans la forme d'un tatouage en live auto-infligé accompagné d'une très longue berceuse expérimentale aux tonalités folkloriques chantée a cappela. Les paroles de la chanson traitent de manière poétique des présages d'une apocalypse climatique à venir, de l'éco-anxiété qui en découle et des possibles imaginaires préfigurés par la ruine de ce monde. Le dessin tatoué est un sigil, un sort graphique inspiré de la Chaos Magick préparé à partir de paroles de la chanson et qui lancé "casted" par la blessure infligée pendant l'action du tatouage.








Lullaby for all the hangovers past and to come, 2019

dans le cadre de l'évènement VEDMA lors du festival SOIR, Brasserie Beaubien et dans le cadre du festival Tanthem, appartement privé, Montréal.



Introduction : My drunkenness is a transmissible family trait, a predetermined and inescapable tendency bestowed upon the children of the degenerates, the poor, the uneducated, the overworked.




CULTURE, MORALITY, TEMPERANCE, MANNERS WILL SAVE POOR





To despise a lack of self-control and to attribute success and respectability -indeed moral itself- to the power of a disciplined will



civility, self-control, disease, false science, health, the sweat of sectarian convulsive seizures, foolish predictions, temperance, scrupulous naiveté / a civilized person has to be convinced that if they failed to integrate social norms-------------- then they would become ill



our frail and sick incandescent bodies



the escape     

                 into a rift



where time stops flowing        and the space is fragmented and



we fall

deconstructed adventures

and the narrative frames are superimposed and decomposed and



when we wake up we

       feel our bodies that have become whole

and empty again

(our bodies that were,



   six hours ago,



a multiplicity of vibrant excited contradictory energies)



our holistic bodies back      in the world of time where minutes are minutes

and

    in the silence



to feel several soft

             and unpleasant sensations

and



our attentions are no longer playful and chaotic explosions



our attentions are slow and dissipated pain



and



our whole body tries in an effort of syncretism



to merge with the world around them



/ the world-bed /the world-heat /the world-other-bodies/ the world-undone-sheets



livind dead subject : escaping the repetitive mundanity of a machine culture in which the body is imbibed by both capitalism and patriarchy

wound culture and ------- female drunk



everytime I drink I hope



to never reconnect with rational reality and stay in an explosion-like state 4ever



we want the irrational to carry our instincts to the intoxicating will of the depths of our asphyxiated and stirring bodies



the inside of our mouths tastes like hot concrete



(l'intérieur de nos bouche goute le béton chaud)



the irrational chose us we had a body and energies that knew that the night would give a vital sense to our criticism of Cartesianism we had located in the irrational the only chance we had to overcome the deadly effects of the disembodiment of thought on our way of life, thinking, enjoyment





the inside of our mouths tastes like hot concrete



(l'intérieur de nos bouche goute le béton chaud)



the inside of our mouths tastes like hot concrete



(l'intérieur de nos bouche goute le béton chaud)
photo: Tanthem

tractage mondain en mémoire de la pda, 2019

,Collaboration avec Alegria Lemay-Gobeil, dans le cadre de l'exposition Paramètres XVIII, Salle d'exposition de l'espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des arts, Montréal.



photos: Alegria Lemay-Gobeil

« Nous faisons converger nos pratiques ici pour réfléchir de manière critique à comment l’entité ‘Place des arts’ est passée d’espace de mobilisation citoyenne à espace de diffusion culturelle de masse. Se faisant, nous souhaitons réhabiliter une collectivisation des pratiques artistiques et des savoirs. La diffusion par tracts est pour nous une manière de faire s’immiscer le passé récent dans le concret du réel, de partager les recherches en-dehors du contexte universitaire. L’écriture manuscrite appuie ce déplacement, soulignant un point de vue subjectif, mais conservant un flou face à qui énonce – les typographies et textes sont multiples, se répondent. La forme logorrhéique, qui emprunte à la formulation d’idées à l’oral de manière non-structurée, est utilisée pour faire passer les recherches à une forme moins autoritaire. Le sac, objet laissé là, comme oublié, et débordant de tracts, est activé lorsque nous y recueillons des textes pour le tractage. »



succession d’explosions apres lesquelles rien de particulier n’arrive, 2019

collaboration avec Sophy Merizzi Marcil, dans le cadre de la Rencontre interuniversitaire de performance actuelle, Fonderie Darling, Montréal. Commissaires : Anne-Célia Waddell, Joséphine Rivard et Allison Kalb.


photo: alignements

live musical auquel est greffé des extraits d'enregistrements vocaux, produits de lectures de textes critiques s'intéressant à l'idée suivante : Dialogue entre deux espaces au potentiel subversif dans un contexte institutionnel (les deux espaces étant respectivement la performance artistique et la fête). Ces textes déploient un contenu hybride entre la théorie et la poésie. Le projet vise donc à questionner comment la pratique de la fête et les milieux artistiques s'inter-contaminent pour ensuite réinjecter les résultats de cette recherche dans un espace ou la fête et l'art se côtoient. Présenté, dans la programmation, comme un DJ set et non comme une performance,.


Cette performance est l'actualisation d'un projet de recherche-création collaboratif entamé avec Sophy en Allemagne sur la question de la fête comme espace de résistance. 




Là / dans la convergence / des erreurs commises pour l'avenir, 2019

collaboration avec Camille Blais, Alegria Lemay-Gobeil, Michaëlle Morasse, Guillaume B.B., Sascha Cowan, Alex Pouliot, Melwan Bonillo, Frédérique Chassé, dans le cadre du festival d'arts vivants OFFTA, Fonderie Darling, Montréal

«Là / dans la convergence / des erreurs commises pour l’avenir propose une exploration politique et poétique du temps. Issue d’un inconfort face au futur et aux attaches normatives d’un avenir (re)productif, cette proposition investit le recommencement, l’anachronie et l’échec (s’il est à advenir). Le collectif invite les membres du public à partager un dispositif cachant ou dévoilant les actions qui s’y déroulent, déployant des espaces-temps qui se suppriment, se refusent et se répètent.

Ce collectif spontané est composé de participant-e-s issu-e-s du champ des arts visuels, de la danse, du drag, du théâtre, de la science politique et des gender studies. Animé-e-s par un projet de décloisonnement des arts et de partage des savoirs interdisciplinaires, iels œuvrent en collaboration horizontale, où les rôles « hors scène »/« sur scène » s’échangent et se chevauchent. là / dans la convergence / des erreurs commises pour l’avenir (2019) est le fruit d’un travail élaboré en une série de workshops et de séminaires.» 




extraits de vidéo: OFFTA



se rendre élastique au voisinage par notes (in)offensives, 2017

projet présenté sur les balcons de Montréal


se rendre élastique au voisinage par notes (in)offensives est un rassemblent d'interventions sur les balcons d'amis et de connaissances. Le balcon comme lieu transitoire entre l'espace privé et public, sert, en référence à la campagne référendaire pour l'indépendance du Québec de 1995, à la transmission de messages politico-poétiques. Comme une réponse aux pancartes qu'on accroche habituellement sur ces clôtures en fer forgé, les pancartes de se rendre élastique au voisinage par notes (in)offensives  n'apporte aucune réponse précise, ils tendent à engager une réflexion, une discussion. Objets non-identifiés, peu visibles et rendus presque illisibles par le travail de typographie et d'impression, ces objets demandent un engagement de la part de la regardeureuse. Elles divaguent dans un franglais, entre le oui et le no.





in the belly, 2022

Espace Maurice, june 2022.
Curated by Marie Ségolène.


Exhibition text by Marie Ségolène.
Photo by Rico Serna.


“I would like to learn what to believe means, and what one does when one believes, and what makes it possible for one to believe.” -H.C for life, That Is to Say…, J.Derrida, 2000 The summer weeks I spent in Barksdale, Leah and Josh were raising lambs. Those little rascals knew how to get into the house, they were so attention seeking they could drive you crazy. Leah taught me how to nurse them. They would take to the bottle so eagerly – fattening right up! We walked in the woods with them, until they got bored of us. Josh would say: they only get one bad day. I have butchered a lamb, not skinned one, but butchered. And I held one, naked. Struggled to cut the meat off the bone. The smell stayed on me for hours, it filled my car on the entire drive back from some town out of Chicago to the city. And for every slice I thought of the sacrifices that were made before me. No pain is wasted: that is the language of eli del’s work. I have been seeking for my faith, and this work found me. And in trying to write about it I struggled. Because I had to admit that the cynicism that inhabited me was no closer to truth than the religious rituals that I had abandoned. del’s practice is one of resilience. Every sigil, incantation, ritualistic gesture is a summoning for guidance. Not solely for themself but for all of us, and especially for those who preceded them, and struggled before them. This is a practice of enchantment. And so if you find yourself cynical, alienated and hopeless, this work is for you. It is a revisitation of sacrifice, and a call to the divine. Suddenly we are no longer alone. We are both witness and witnessed in our fragility. In the early 1900s, Austin Osman Spare’s experimentations with sigils and chaos magick grandfathered an entire lineage of artists such as William S. Burroughs, Genesis P-Orridge and AA Bronson whose bodies of work were/are profoundly inspired by a syncretic spirituality and an interest in deconditioning. Written and visual cut-ups were methods that allowed, through randomization of meanings, a conjuring of spirits. In 2011, AA Bronson and Peter Hobbs released a publication entitled Queer Spirits, which archived a series of ritualistic performances dedicated to summoning an ancestry of queerness in various locations. Bronson and Hobbs conducted thorough research into queer histories of these locations, unearthing hidden gay narratives that were at times erased or forgotten. Text, collages, drawings were combined in ceremonies where cartomancy, sigils and invocations called upon these ancestors, simultaneously paying homage to them and acknowledging their pain, celebrating their lives and calling for guidance. If I am reminded of Bronson and Hobbs, it is because the rituals that accompany del’s work are both imbued with spiritual force and histories of trauma. Their use of text, blurred by stylistic curvatures and spikes, address specific memories, parts of the body or moments in time. These sigils are a reconciliation with a lineage of class struggle, alienation and violence; a coming to terms with sacrificed innocence. These sigils bear testimony to a process of survival. This narrative is a familiar one, one that has defined queer and marginilized communities for hundreds of years. The pieces that fill In the belly are both deskilled and precise, they are organic yet industrial, alchemical but also traditional. Lamb skins hang from metal hooks- remnants of a ritual, they are adorned and suspended appearing both from the future and medieval. Drawings, coated in rabbit skin glue, are lined up in succession, recounting the artist’s journey in making the work, in tattooing across the country, and getting infected by a tick. The Belly harbors eli del’s confessions, their histories, but also their visions and hope for what’s to come.

Text by Marie Ségolène C Brault, curator and galerist at Espace Maurice “In The Belly ” will run until July 2nd.



Projet Complot,
2021-2022

Projet Complot est un projet visant l’exploration de possibilités novatrices en art actuel par la rencontre de la création et de la réflexion. Au fil des éditions, Projet Complot s’est imposé comme une plateforme soutenant les pratiques émergentes par des événements, des expositions et des publications se distinguant par une recherche de redéfinition des pratiques et des modes de diffusions issus de l’art contemporain. Les participant.e.s de chaque édition travaillent en cohésion afin de mener à bien un projet pouvant prendre la forme de leur choix. Chaque édition est invitée à s’approprier cet espace des possibles dont les limites sont en renégociation constante.
https://www.facebook.com/projetcomplot/






GIVE ME A FUCKING BREAK, 2019-2022


https://offta.com/evenement2021/guillaume-b-b/






Vanish while we cannot leave no trace, 2018

dans le cadre de l'exposition Everyone knows our cities were built to be destroyed, Galerie Andreas schmitd, Berlin. Commissaires : Francoise Tahon et Craig Heavens.



Lyotard describes the present as a succession of explosion-like shocks, after which nothing in particular happens



If a building deserves the status of monument of death, it’s the Club. Its walls welcome the macabre celebrations of a living collectivity religiously performing its death to come.

What is living and active celebrates death. Time passes. The coming destruction of each life into the chaos, into the ground.



Vanish while we cannot leave no trace,





And there’s an army coming to your door

It’s walking

Disorganized

Crowd high on amphetamines

They are coming to celebrate the victory

Post-war celebration

Festive moment, they shot the monuments

Explosion-like shocks.

Dasein zum Tode



In which you

Find back some people you miss

Clients and soldiers

They come to spend lavishly

in the economy of the underground.

The event is a founding disaster.

Memory is kept in the stones of

In the economy of the underground.

You are the widows

All wearing black

Sleepless

Working alone in cold studios

Hiding from the army

Coming to celebrate

toward ecstasy

How long can you last?

What has to be remembered?

Body rotting and

Pauper grave


Anita Berber ghosts will re- main, lurking in new and old buildings, in the voids where buildings used to stand, and in the psyches of those who walk the streets whatever their origin or reason for being there

Immemorial stone



Here lies the forgotten memories of countless bodies that passed. Epitaph of our amphetamine-fuelled black-outs.



How long can you play this?



Our microscopic stories at the scale of History that will be, at worse, unknown, at best, vague feelings of an event.



The club as a resting place for souls exhausted by repetitive and alienating work, looking for the feeling of belonging to a group, of being alive. Active destruction of bodies, waste of energy and production force.



If, under the sun, we endeavour to be part of history, under the moon we remember our purpose is to rot.



Festive moment, tragic and playful neurosis. Celebration of a past event. Festive moment as a celebration of a memory. Festive moment as an event in itself that only aspires to escape from rational and logical memory.



Interruption of history, inversion and subversion of social roles.



The festive moment does not defend itself, it’s not dominant, it exists in interstitial spaces.

Festive moment – marginal, multiple, anti-idealistic, more counter-monument than monument.

A festive moment to feel that we belong in a community in a given space and time – a capacity to negotiate with otherness.



Feiern A festive moment to train our defiance and better control ourselves – emotional capacity to regulate our desires.



Festive moment, initiatory and lethal praxis.



Gaze up, you're so restless
On your way down fast



The event is a founding disaster.



The festive moment is not entertainment.



La fête chants the eternal now.



Explosion-like shocks.


Traduction française


Jean-Francois Lyotard décris le présent comme une succession d’explosions après lesquelles rien de particulier n’arrive.





Si un bâtiment peut mériter un statut de monument à la mort, c’est le club.





Ses murs accueillent les célébrations macabres de la collectivité vivante performant religieusement sa mort à venir.



Ce qui est vivant, actif mais célébrant la mort, le temps qui s’écoule, la destruction éventuelle de sa vie individuelle dans le chaos du sol.



Disparaître sans laisser de trace



Et il y a une armée à vos portes

Elle marche

désorganisée

Foule amphétaminée

Ils viennent célébrer la victoire

Célébration d'après-guerre

La fête / Il ont tiré sur les monuments

Collision choc comme explosion

Pulsion de mort



Dans laquelle tu

Retrouveras des gens te manquant

Clients et soldats

Ils viennent dépenser sans compter

Dans l'économie de l'underground



L'évenement est un désastre fondateur

Sa mémoire conservée dans les pierres de

dans l'économie de l'underground



Vous êtes les veuves

Toutes habillées de noir

Travaillant seuls dans des studios froids

Se cachant de l'armée venue pour célébrer

Extase d'après guerre



Combien de temps peux tu durer ?

De quoi doit-on se souvenir ?

Corps pourrissant et

Fosse commune



Les fantômes d'Anita Berber resteront, rodant des les anciens et les nouveaux bâtiments, dans les vides pas encore reconstruits and des les esprit de ceux qui errent dans ces rues

Peu importe la raison qui les pousse à être là





Pierre immémoriale





Ici repose les mémoires oubliées des innombrables corps qui y sont passés. Épitaphe de nos black outs amphétaminés.



Combien de temps peux tu durer ?



Des histoires microscopiques à l’échelle de l’Histoire qui resteront au pire inconnues, au mieux de vagues impressions d’événements.





Club comme lieu de repos pour les âmes tannées par le travail répétitif et aliénant venues chercher le sentiment de faire partie d’un groupe, d’être vivant. La destruction active des corps, le gaspillage d’énergie et de la force productive.



Si, sous le soleil, nous nous évertuons à nous inscrire dans l’histoire du monde, alors sous la lune nous nous activons à nous rappeler que nous sommes voués à pourrir.





La fête, dramatique névrose ludique, célébration de l’évènement du passé. Reconstitution du baby-boom.





La fête comme célébration d’un souvenir,



La fête comme évènement en soi, qui n’aspire qu’à se soustraire à toute mémoire rationnelle ou logique.



Une interruption de l’histoire, une inversion ou subversion des rapports sociaux



La fête ne se défend pas, elle n’est pas dominante, elle existe dans les interstices.



La fête, marginale, multiple, anti-idéaliste, plus contre-monument que monument.

Berlin: flyers distribués qui invitaient les Djs à télécharger un enregistrement d'un texte poétique et réflexif sur la fête à partir d'un lien wetransfer. Le flyer (voir visuels 1 et 2) proposait d'intégrer le fichier audio aux mix des Djs pour le diffuser directement dans des espaces festifs. Le fichier était anonyme et libre de droit.





Le même projet, présenté à Bruxelles cette fois, se matérialisa dans une installation immersive -éclairage rouge, diffusion de Djs sets, fumée, vaporisation d'odeur de cigarette et de bière- qui mettait en scène un club dans une salle de l'École de recherche graphique. Cette mise en espace intégrant des interventions d'amis Djs et des performances ponctuelles d'artistes visuels permettait une présentation de l'enregistrement sonore dans un contexte de nature très différente sans dénaturer l'intervention in situ qui s'était déroulée à Berlin.


Lien de téléchargement: https://www.dropbox.com/s/muy4vnt9b3rz9ud/vanishwhilewecannotleavenotrace.mp3?dl=0


📀


Hell On Earth // Fun In Hell // Come Play With Us, 2017

collaboration avec Jules Leloup Mayrand et Alegria Lemay Gobeil, dans le cadre de l'exposition E.U.L.A. Performer le dispositif , Galerie L’Agora, Montréal. Commissaire : Geneviève Cadieux- Langlois.

Avec HELL ON EARTH // FUN IN HELL // COME PLAY WITH US, le collectif éphémère souhaite se pencher sur la question de la documentation en performance par la collecte de données biométriques non transformées étant directement transmises et imprimées en continu. Inspiré par la théorie de la dépense improductive de G. Bataille et dans l’idée de l’expérience comme étant irrécupérable et informe, le projet se développe autour d’un atelier d’actions performatives, une libération de forces indéterminées et impalpables. Bataille affirme que « c'est seulement par une telle insubordination, même misérable, que l'espèce humaine cesse d'être isolée dans la splendeur sans condition des choses matérielles ».